À Bénodet, la mer n’est pas seulement un horizon, elle est aussi une histoire inscrite dans la pierre et la lumière. Les phares du Coq et de la Pyramide, sentinelles indissociables, guident les marins à travers l’embouchure sinueuse de l’Odet et racontent les épopées maritimes de la région. Ces phares, avec leurs histoires singulières de reconstruction et de résilience, incarnent l’âme de Bénodet.
Le phare de la Pyramide un phare chargé d'histoire
Bien plus qu’une simple balise, le phare de la Pyramide est un monument. Sa haute silhouette domine la rive gauche de l’Odet, s’élevant à 48 mètres au-dessus du niveau de la mer. Son nom trouve son origine dans une pyramide de pierres qui servait autrefois de repère visuel pour les navigateurs avant la construction des phares.
Le phare que l’on connaît aujourd’hui n’est pas celui de 1848 : sa tour initiale de 9 mètres a été reconstruite et surélevée à 38 mètres en 1887 pour améliorer le balisage. Malheureusement, le phare a été détruit à mi-hauteur par les forces allemandes en 1944. Reconstruit à l’identique, il a repris du service en 1950.
Aujourd’hui, il fait partie d’un système d’alignement maritime essentiel avec le phare du Coq et le phare de Sainte-Marine, assurant la sécurité de la navigation. Automatisé depuis 1993, il n’a plus de gardien, mais sa lumière projette sur 14 milles nautiques, visible jusqu’à l’archipel des Glénan, à 20 kilomètres. Le phare de la Pyramide n’est pas visitable.